Une toute nouvelle façon de travailler

Tout utilisateur d’un ordinateur, qu’il soit néophyte ou expérimenté, va un jour connaître les bienfaits des raccourcis clavier, et les adopter tout aussi rapidement. Le bon vieux copier-coller, une fois acquis avec la touche Ctrl, permet de sauver de précieuses secondes dans la vie du programmeur comme dans celle de la secrétaire.

Comme gestionnaire en TI, je suis un utilisateur accompli de l’ordinateur, et plus souvent qu’autrement, je lance la commande Exécuter pour lancer mes applications, mes pages Web, mes dossiers. Je me suis d’ailleurs surpris à avoir une centaine d’icônes dans ma barre des tâches, sans jamais les utiliser, ce qui n’est pas peu dire ! Quoi qu’il en soit, le désir de vitesse et d’efficacité fait partie de ma vie, tant sur le plan professionnel que dans mon utilisation personnelle de mon poste de travail.

Je n’avais jamais programmé de macros dans mon ordinateur, et mon clavier ordinaire ne me permet pas d’avoir des touches automatiques. Or, il ne m’était pas venu à l’idée de me créer des commandes déjà tapées pour aller plus vite. C’est alors que j’ai découvert le clavier programmable Enterpad P120 – ou du moins, que le clavier m’a découvert. Parce que ce n’est pas en ayant cherché cet outil que je suis tombé sur celui-ci, mais plutôt dans une optique d’amélioration de mon efficacité.

L’Enterpad est un clavier programmable un peu plus petit en surface qu’une feuille de papier format lettre. Il est peu encombrant et très portable, ce qui me permet de l’avoir à portée lors de mes déplacements; de plus, il se branche en USB, donc aucun pilote ni installation à faire pour que le clavier fonctionne.

Au départ, j’ai utilisé le clavier dans sa solution standard, ce qui m’a permis de programmer des séries de touches (des macros) dans les petits boutons et d’exécuter plus rapidement des tâches que je répétais souvent : saisie de mon nom, de mon adresse courriel, de mes liens favoris; copier et coller, annuler, exécuter, etc. Pour l’ensemble de ces tâches, l’Enterpad convenait à mes attentes et m’a permis d’aller beaucoup plus rapidement, sans avoir à effectuer une série de clics – j’étais donc plus efficace. Et c’était facile à comprendre : on écrit les touches, on met à jour la mémoire de l’Enterpad et le tour est joué.

Comme je trouvais le système très performant, j’ai consulté le site Web de la compagnie et ils m’ont dirigé vers le gratuiciel AutoHotkey, un logiciel en source libre qui permet d’exécuter du code programmé à partir d’une macro. Comme l’Enterpad est compatible avec AutoHotkey, je me suis empressé de l’installer et de configurer mon clavier pour aller encore plus loin.

Contrairement à la solution standard qui ne permet que l’exécution de touches – ou qui émule ma propre frappe au clavier –, l’Enterpad avec AutoHotkey me permet de lancer des commandes avec les touches. Ainsi, je peux émuler ma souris, faire des pauses, émettre des conditions, copier des fichiers et lancer des applications, tout ça en appuyant sur l’une des 120 touches de mon clavier Enterpad. Toute la documentation étant sur Internet, j’ai vite fait de me familiariser avec les différentes commandes et le langage de programmation de AutoHotkey, qui est un atout sans égal à mon clavier Enterpad.

Désormais, l’Enterpad est plus qu’un simple clavier, il est devenu un outil de travail, un indispensable. Je découvre constamment de nouvelles façons de l’utiliser et je recycle certaines touches dont je ne me sers plus quand j’en ai fini. C’est si simple que je me demande comment j’ai survécu sans mon Enterpad !

Edmond

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